Par Germaine EWODO AYENE
Je suis allée plusieurs fois dans cette belle ville africaine quand « les pagnes woodin » , sublimés par les corps de jeunes femmes Ivoiriennes, faisaient croire à toutes les femmes, Africaines ou pas, qu’il suffisait de les vêtir pour devenir une déesse.
Les modèles confectionnés sur mesure effleuraient les rondeurs de ces mannequins et faisaient rêver tant d’hommes. Les assemblages de coloris, associés avec finesse, mettaient en exergue leur peau d’un noir si beau et si brillant. On avait l’impression que le soleil, envoûté lui aussi par leur beauté, oubliait sur elles quelques éclats de sa lumière.
Je venais visiter Abidjan et y acheter ces beaux » pagnes woodin ». De retour dans mon pays le Cameroun, je les revendais. Quelques pagnes, mes préférés, se prêtaient à cœur joie à la dextérité des doigts de fée de Marie Louise, ma sœur. Elle était une grande Couturière. C’était mon « Alphadi »
Hôtel Ivoire, Angré, Adjamé, Cocody, Coupé-décalé, Treichville, Attiéké, Sauce graine, Wôro-wôro, … on dit quoi! Je n’ai rien oublié; ni les lieux, ni les voix, ni la saveur des repas.
Dans mes bagages, j’ai emporté avec moi le secret de beauté de la peau des Abidjanaises. Un commerçant me l’a soufflé à l’oreille « Karicoco« . De la centaine de pots que j’avais emportés avec moi de cette pommade qui embellissait à la fois les cheveux et le corps, mes clientes Camerounaises n’en ont fait qu’une bouchée.
Mes clientes? Non. Pas seulement! Ma sœur Thérèse-Marie elle aussi a découvert ce secret qu’elle a gardé jalousement. Sa belle peau noire qui résiste au temps, elle la doit sans doute à la pommade « Karicoco » de la belle ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire.
Pommade Karicoco Monoi 80grs – CopacieComm


Proverbe Nouchis: » C’est pas nivaquine on prend pour faire bonbon. »
Laisser un commentaire